L'auteur :
Elspeth Cooper est un écrivain d'origine britannique. Enfant, c'est avec Ivanohé que débute sa passion pour les livres. Les Chants de la Terre est son premier roman publié et c'est grâce à celui-ci qu'elle est devenue écrivain à plein temps. Les Chants de la terre est le premier tome de la trilogie : La Chasse sauvage, les éditions Bragelonne ont annoncé la sortie du second tome courant 2012.
Résumé :
Gair est condamné à mort.
Il est le seul à entendre le Chant, une terrible magie qui le déchirera de l'intérieur s'il n'apprend pas à la maîtriser. Pourchassé par les Chevaliers de l'Eglise qui veulent le jeter au bûcher, Gair a pour seul espoir un ordre secret que des siècles de persécution ont presque anéanti : les Protecteurs du Voile, l'unique rempart contre les démons du Royaume Caché. Mais le Voile entre les mondes est en train de faiblir. Bien avant d'y être prêt, Gair devra combattre pour sa propre vie, pour l'Ordre du Voile et pour la femme dont il est tombé amoureux ...
Mon avis :
Dès l'ouverture du paquet contenant le livre, j'ai été littéralement subjuguée par la beauté de cette édition reliée. L'illustration de la jaquette est vraiment très belle et nous plonge directement dans l'ambiance de l'histoire (je la préfère d'ailleurs à celle de l'édition en VO). Mais c'est surtout lorsque j'ai retiré celle-ci que l'enchantement a opéré, la couverture qui se trouve en dessous est sublime.
Parlons maintenant de l'histoire : Gair est un jeune homme accusé de pratiquer la sorcèlerie et se voit jugé par l'ordre du Suvaeon. C'est dans cet ordre où la magie est proscrite, qu'il a passé une grande partie de son enfance et de son adolescence. Tout jeune, la mélodie de la magie est venue à lui, ce sont les Chants de la terre.
J'ai beaucoup aimé le rapprochement que l'on peut faire entre l'ordre du Suvaeon et l'église catholique. Ce lien avec notre univers renforce la crédibilité du récit et nous donne quelques repères. Au début, je craignais que cet aspect de l'histoire m'ennuie car la religion ne me passionne pas particulièrement, mais j'ai été surprise du contraire. Le personnage du Précepteur, Ansel, m'a d'ailleurs beaucoup plu. Ne vous fiez pas à sa première apparition, il réserve quelques surprises.
Sachant que l'auteur est comparée sur la jaquette au célèbre J.R.R. Tolkien, je m'attendais à une trame plutôt classique de l'histoire et c'est effectivement le cas. On suit l'évolution de Gair à la manière d'un roman initiatique. Au cours de ce premier tome, il apprendra à contrôler et à ne plus craindre son don aux côtés de ses semblables. Il connaîtra l'amitié, l'amour, la trahison, la vengeance... et semble être prédestiné à accomplir une grande tâche dont la survie de l'univers dépend.
Si j'ai apprécié me retrouver dès le premier chapitre au cœur de l'histoire, ce qui suit se déroule malheureusement trop lentement. J'ai vraiment beaucoup peiné à avancer dans ma lecture, et ce jusque dans la seconde moitié du livre. On s'attarde un peu trop sur la vie privée de Gair au détriment du reste. J'ai été déçue que la magie soit finalement peut exploitée dans ce premier tome et je m'attendais à ce que sa nature particulière soit plus mise en avant. On nous parle de chant, de mélodie, de couleurs mais cela s'arrête là.
On ne trouve pas forcément de carte dans tous les romans de fantasy (et elle n'est pas toujours nécessaire), mais je dois dire que dans celui ci, elle m'a gravement fait défaut. Il en est de même pour une petite présentation concernant les populations. Pendant le trois quart de ma lecture, je me suis sentie perdue avec tous ces noms de lieux et de peuples. J'ai eu la désagréable sensation d'avoir loupé quelque chose, comme s'il s'agissait d'une suite dont je n'aurai pas lu le premier cycle.
Concernant les personnages, je n'ai pas réussi à m'attacher particulièrement à Gair. Je lui ai préféré Alderan, Tanith et surtout Aysha. Alderan est le premier qui prend Gair sous son aile. Malgré qu'il soit peu présent dans le milieu du récit, je suis certaine qu'il recèle encore beaucoup de secrets qui nous seront dévoilés par la suite. Tanith et Aysha sont deux jeunes femmes fortes, courageuses et remarquables.
Mais ce que je retiens avant tout, c'est la beauté de l'écriture d'Elspeth Cooper. On ressent le soin qu'elle apporte au choix de ses mots et ses phrases peuvent prendre la forme d'une mélodie enivrante. De tous les auteurs que j'ai pu lire récemment dans le domaine de la fantasy, elle se démarque largement avec sa plume.
Pour conclure :
J'ai retrouvé dans Les Chants de la terre tous les ingrédients (trop) classiques d'un premier tome d'une trilogie de fantasy. Je n'ai donc pas eu de grandes surprises à la lecture de ce livre et je m'y suis ennuyée. Le manque d'une carte et d'informations sur les bases de cet univers ne m'ont pas aidée à m'immerger comme je l'aurais voulu dans l'histoire. C'est surtout la plume de l'auteur que je retiendrai, elle est le véritable chant qui émane de ce livre. Mais malheureusement, cela ne suffira pas à me donner envie de lire la suite...
Il est le seul à entendre le Chant, une terrible magie qui le déchirera de l'intérieur s'il n'apprend pas à la maîtriser. Pourchassé par les Chevaliers de l'Eglise qui veulent le jeter au bûcher, Gair a pour seul espoir un ordre secret que des siècles de persécution ont presque anéanti : les Protecteurs du Voile, l'unique rempart contre les démons du Royaume Caché. Mais le Voile entre les mondes est en train de faiblir. Bien avant d'y être prêt, Gair devra combattre pour sa propre vie, pour l'Ordre du Voile et pour la femme dont il est tombé amoureux ...
Fantasy / 477 pages / éditions Bragelonne
Mon avis :
Dès l'ouverture du paquet contenant le livre, j'ai été littéralement subjuguée par la beauté de cette édition reliée. L'illustration de la jaquette est vraiment très belle et nous plonge directement dans l'ambiance de l'histoire (je la préfère d'ailleurs à celle de l'édition en VO). Mais c'est surtout lorsque j'ai retiré celle-ci que l'enchantement a opéré, la couverture qui se trouve en dessous est sublime.
Parlons maintenant de l'histoire : Gair est un jeune homme accusé de pratiquer la sorcèlerie et se voit jugé par l'ordre du Suvaeon. C'est dans cet ordre où la magie est proscrite, qu'il a passé une grande partie de son enfance et de son adolescence. Tout jeune, la mélodie de la magie est venue à lui, ce sont les Chants de la terre.
J'ai beaucoup aimé le rapprochement que l'on peut faire entre l'ordre du Suvaeon et l'église catholique. Ce lien avec notre univers renforce la crédibilité du récit et nous donne quelques repères. Au début, je craignais que cet aspect de l'histoire m'ennuie car la religion ne me passionne pas particulièrement, mais j'ai été surprise du contraire. Le personnage du Précepteur, Ansel, m'a d'ailleurs beaucoup plu. Ne vous fiez pas à sa première apparition, il réserve quelques surprises.
Sachant que l'auteur est comparée sur la jaquette au célèbre J.R.R. Tolkien, je m'attendais à une trame plutôt classique de l'histoire et c'est effectivement le cas. On suit l'évolution de Gair à la manière d'un roman initiatique. Au cours de ce premier tome, il apprendra à contrôler et à ne plus craindre son don aux côtés de ses semblables. Il connaîtra l'amitié, l'amour, la trahison, la vengeance... et semble être prédestiné à accomplir une grande tâche dont la survie de l'univers dépend.
Si j'ai apprécié me retrouver dès le premier chapitre au cœur de l'histoire, ce qui suit se déroule malheureusement trop lentement. J'ai vraiment beaucoup peiné à avancer dans ma lecture, et ce jusque dans la seconde moitié du livre. On s'attarde un peu trop sur la vie privée de Gair au détriment du reste. J'ai été déçue que la magie soit finalement peut exploitée dans ce premier tome et je m'attendais à ce que sa nature particulière soit plus mise en avant. On nous parle de chant, de mélodie, de couleurs mais cela s'arrête là.
On ne trouve pas forcément de carte dans tous les romans de fantasy (et elle n'est pas toujours nécessaire), mais je dois dire que dans celui ci, elle m'a gravement fait défaut. Il en est de même pour une petite présentation concernant les populations. Pendant le trois quart de ma lecture, je me suis sentie perdue avec tous ces noms de lieux et de peuples. J'ai eu la désagréable sensation d'avoir loupé quelque chose, comme s'il s'agissait d'une suite dont je n'aurai pas lu le premier cycle.
Concernant les personnages, je n'ai pas réussi à m'attacher particulièrement à Gair. Je lui ai préféré Alderan, Tanith et surtout Aysha. Alderan est le premier qui prend Gair sous son aile. Malgré qu'il soit peu présent dans le milieu du récit, je suis certaine qu'il recèle encore beaucoup de secrets qui nous seront dévoilés par la suite. Tanith et Aysha sont deux jeunes femmes fortes, courageuses et remarquables.
Mais ce que je retiens avant tout, c'est la beauté de l'écriture d'Elspeth Cooper. On ressent le soin qu'elle apporte au choix de ses mots et ses phrases peuvent prendre la forme d'une mélodie enivrante. De tous les auteurs que j'ai pu lire récemment dans le domaine de la fantasy, elle se démarque largement avec sa plume.
Pour conclure :
J'ai retrouvé dans Les Chants de la terre tous les ingrédients (trop) classiques d'un premier tome d'une trilogie de fantasy. Je n'ai donc pas eu de grandes surprises à la lecture de ce livre et je m'y suis ennuyée. Le manque d'une carte et d'informations sur les bases de cet univers ne m'ont pas aidée à m'immerger comme je l'aurais voulu dans l'histoire. C'est surtout la plume de l'auteur que je retiendrai, elle est le véritable chant qui émane de ce livre. Mais malheureusement, cela ne suffira pas à me donner envie de lire la suite...
4 commentaires:
Dommage, une superbe couv' mais apparemment le contenu n'est pas si bien que ça! Je le note tout de même, mais il ne sera pas dans mes priorités!
Il est dans ma PAL, j'ai craqué pour la couv, mais mince si l'univers est dur à comprendre... Et sans carte (j'adore les cartes!^^). Je verrais bien...
@ Acsylé:
Oui c'est dommage en effet :/
@ Noémie :
Moi aussi la couverture m'a attiré en premier, elle est vraiment belle. J'espère ne pas t'avoir trop découragée, mais peut être que tu t'y retrouvera plus que moi dans ce livre. Bonne lecture en tout cas !
J'ai aimé ce livre ainsi que le tome2, la chasse sauvage. Effectivement le livre est esthétique dans son aspect, mais contrairement a l'avis général, je trouve que l 'auteur présente la magie d'une facon interessante et original a travers le chant. Le voile entre les mondes est également intrigant. Je me suis attachée aux differents personages et ne les trouve pas si caricaturaux dans la progression de leur don, ou pas plus aue dans harry potter par exemple. Juste un bémol sur les "mechants" de l 'histoire, qui manque de finesse et qui ont un soucis dans leur rela4ion avec les femmes mais l'ensemble est attractif. Les 2 premiers tomes ont posé l'intrigue, j 'espère que les suivant permettront de faire les liens entre les personnages à la façonde games of thrones avec un peu moins de longueur.
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