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La trilogie Le Dernier souffle - Fiona McIntosh

Cette trilogie fait partie des premières pierres qui ont façonné la fameuse PAL qui m'accompagne depuis plus de deux années déjà. Il était plus que grand temps de l'exhumer de ma bibliothèque (ça à un petit côté archéologique dit comme ça, mais on en est pas loin...). Je vais vous parler des trois tomes dans cette chronique, mais pas de panique, je n'y ferai référence que de manière globale, pour éviter tout spoiler.

L'auteur :
Auteur britannique de fantasy, Fiona McIntosh a commencé sa carrière dans le marketing et le tourisme. Globe-trotteuse chevronnée, elle s'est finalement installée en Australie où elle vit maintenant de sa plume. Mais elle cède encore à l'appel du voyage afin d'effectuer des recherches pour ses romans.




Résumé (du T1.) :
Encore adolescent, Wyl Thirsk doit assumer le rôle pour lequel on le destinait depuis sa naissance : commandant en chef des armées de Morgravia! Une responsabilité qui le conduit à la cour du prince Celimus, un despote sadique. Là, un geste de bonté envers une sorcière condamnée au bûcher vaudra à Wyl un don miraculeux, ainsi que la colère de son seigneur et maître.
Contraint de lui obéir, Wyl est envoyé au Nord où la guerre menace, pour une mission suicidaire à la cour ennemie... avec pour seule arme un mystérieux pouvoir dont il ne soupçonne pas même l'existence. Or, s'il n'embrasse pas le Dernier Souffle, il signera sa perte... et celle du pays qu'il a juré de défendre.

Fantasy / 3 tomes / 2033 pages / éditions Milady

Mon avis :
Comme promis, il n'y aura pas de spoil dans ma chronique. Ma lecture des trois tomes s'est faite d'une seule traite, je vais donc essayer de vous donner ma vison globale de la trilogie et si je fais référence à des événements, ce seront uniquement ceux du premier tome.

Tout juste sorti de l'enfance, Wyl Thirsk se retrouve catapulté sur une route toute tracée pour lui. Prendre la tête de la légion de Morgravia, main dans la main avec le souverain du royaume, comme feu son père et ses ancêtres avant lui. Mais voilà, cette passation de pouvoir se présente bien trop tôt et la main qu'il est censé embrasser, appartient au plus cruel des hommes, bien décidé à se débarrasser de lui. En plus de cela, il devra composer avec le don / la malédiction (rayez la mention inutile) qu'une jeune femme lui a transmis, dans un geste désespéré, sur le bûcher.

Si beaucoup de lecteurs ont adoré cette trilogie, je suis un peu peinée de ne pas avoir partagé leur enthousiasme. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, espérant à chaque tome oublier ce bilan en demi-teinte. 

On va commencer par ce qui m'a chagrinée, histoire de terminer par le positif. Concernant surtout le premier opus, j'ai été très surprise par l'instabilité du ton. On assiste à des scènes très dures et matures (tortures, morts violentes...), pour l'instant d'après tomber dans un registre très enfantin (notamment lorsqu'il est question du chien Filou, de Finch...). Ce qui donne au final un résultat parfois dissonant. Heureusement, ce n'est plus vraiment le cas dans les tomes suivants. Mais de manière générale, les événements sont souvent trop prévisibles et parfois peu crédibles. J'ai vraiment eu du mal à avancer dans la lecture du second tome, qui suit encore les mêmes schémas déjà bien trop exploités dans le premier. De plus, certains personnages de première ligne s'inscrivent jusqu'au bout dans un registre manichéen, ne nous réservant que peu de surprises.  

Voilà pour le négatif, mais il y a aussi du bon. Malgré ce qui m'a déplu, chaque fin de tome me donnait envie de lire le suivant. L'auteur sait manier les rebondissements finaux. J'ai aussi beaucoup aimé ce qu'impliquait le don de Wyl. Les thèmes qu'il engendre sont très forts : l'amitié et l'amour sans frontières, la fidélité au sens large, l'abnégation, la mort. Je me suis attachée aux personnages un peu plus secondaires, tels que Finch, ce petit garçon si courageux au destin extraordinaire ; Cailech, un souverain au caractère tempétueux, imprévisible, qui a de grands rêves d'avenir pour son peuple ; Artémis, un mercenaire qui donne un sens à sa vie en se dévouant à la cause d'un autre.

Pour conclure :
Un bilan nuancé pour cette trilogie de fantasy. Un premier tome prometteur mais pas exempt de défauts, un second qui m'a déçue et qui réemprunte bien trop les mécanismes du premier, mais un troisième un peu plus surprenant et qui achève cette histoire sur une note positive (la fin ne m'a pas déçue et les personnages que j'ai aimés au cours de cette aventure ne m'ont pas fait défaut). 


Ma note : 14 / 20

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